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PHILIPPE MUNDA, PRÉSIDENT, FONDATEUR DE SALON DU SALON
Philippe Munda est photographe, commissaire d’exposition, éditeur et directeur artistique.
De 1993 à 2005, il collabore avec le Studio Edelkoort (revues Bloom, View on Colour, Vogue Gioello…), Vogue living, The Guardian, Wall Street Journal (WSJ), Dwell and Citizen K ; les artistes Gisèle Vienne, Noriko Sunayama, Joel Hubaut, Pierre Joseph, Thomas Hirschhorn ; les galeries et centres d’art CCC Tours, Air de Paris, Galerie Kréo, Les Laboratoires d’Aubervillier, Phillips de Pury & Cie.
En 2005, il intègre la générale en Manufacture (Belleville/Sèvres, lieu de résidence, de production et d’exposition, géré par des artistes et soutenu par la DRAC Ile de France et la Manufacture de Céramique de Sèvres) en tant que résident puis administrateur. Il y organise plusieurs expositions : Ouverture, One plus one, Station, Monographie en rose ainsi que deux parcours d’art contemporain à Paris, Panorama et West III en collaboration avec Bétonsalon, Mains d’œuvres, France Fiction, La Maréchalerie, Micro Onde, Le Château de Versailles, Glassbox, La Cité internationale Universitaire - Le Pavillon Suisse.
En 2011, une mission de 6 mois lui est confiée au CNEAI pour l’organisation et l’archivage de la photothèque du centre d’art. Il y effectue une résidence de recherche liée à son travail photographique en lien avec l’ENSP Arles.
En 2013, il fonde le Salon du Salon à Marseille, espace d’art et d’édition à Marseille.
En 2018 il initie, publie et diffuse le livre Histoire d’un (vrai) faux (Aide Cnap, Région Sud, Ars Ultima)
Il participe régulièrement à des expositions et publications en magazines et revue avec son travail photographique et considère le projet SALON DU SALON comme partie intégrante de son travail personnel.
SALON DU SALON
Mon activité en photographie m’amène à la réalisation d’expositions et la publication de livres d’artistes. Tour-à-tour photographe, artiste, commissaire d’exposition, éditeur, administrateur et coordinateur de projets culturels, c’est en œuvrant collectivement que je mène ma recherche personnelle.
Philippe Munda (Auteur)
PHOTOGRAPHER
Philippe Munda was first a photographer for fashion and advertising. Notably for the Studio Edelkoort, Vogue living, The Guardian, Wall Street Journal, Citizen K... He made the images of the artist Pierre Joseph’s work Personnages a réactiver (Characters to be reactivated) on CCC Tours exhibition Little Democracy in 1996. He then collaborated with Gisèle Vienne, Noriko Sunayama, Joel Hubaut...
In 2005 he stopped commercial photography to dedicate himself to his art.
First resident and then administrator of the Générale en Manufacture (Paris),
he lives today in Marseille where he has created Salon du Salon, a contemporary art center (non-profit artist run space) with links to publishing.
Margot Montigny (Artiste)
ÉCHOS
Il y a une façon particulière chez Philippe Munda de se laisser conduire par les coïncidences qui est inéluctablement liée au désir. Mais plutôt que linéaire, ce désir rentre dans un jeu d’échos avec son propre travail ou celui d’autres artistes, laissant les hypothèses en ouvert et faisant de l’hésitation un art qui suspend sa vie et son regard sur le monde.
Pedro Morais (Critique d’art et commissaire d’exposition)
HIDDEN EVIDENCE
Images made by accumulation of signs could define Munda’s photography’s work. His work is around photography, including collages, sculpture and art collaborations. To grip his atmosphere and capture the essence of his work, one must consider an ongoing process that is in perpetual evolution. The hidden is as important as the evidence, the minor details grows and creates a raw but sophisticated poetical writing where is presence and personal outlook is transposed in the discrete and obvious elements of our surroundings. The tittles of his exhibitions, One plus One Accumulation and his series of photos, An infinite view of a new horizon reveal a significant deal of Munda’s process of work. Being a permanent resident, it is his surroundings that change around him and make the subject. His sensibility takes the opportunity to focus on what the world offers him and he ceases the moment to reappropriate the boundaries of fashion, portraits, landscapes, dance and art. He could be considered as an exhibitionist as well as someone discrete and secret. He sets himself in the role of the operator and the actor. He plays with what man can see and what is hidden, what is lost and what appears, the wide and short exposures.
Collective text
RÉSIDENCE PERMANENTE
Philippe, tu travailles un peu à la manière d’un artiste coucou, un artiste qui ne casserait pas les œufs du nid dans lequel il squatte, de manière hyper-sensible.
Le titre de ton exposition En ne venant pas hier, vous m’avez permis de parler de votre absence, dit une grande partie de ton travail. Tu es en résidence permanente ? Un artiste qui n’a pas de territoire fixe, mais qui investit celui des autres pour capter ce qui s’y passe.
P. M. : Oui oui, ça me donne l’occasion de rencontres.
M. O. : Tu produis aussi, tu produis des images.
P. M. : oui et maintenant l’idée c’est de s’en occuper.
...
Interview par Mathias Ohrel (Creative talents recruitment)
INTRODUCTION TO FAITH
At 30, Philippe Munda has such an impressive dossier of personal work that we knew immediately we had found our star photographer for the introduction of View on colour magazine. After studying photography, he began to work with contemporary artists, from Pierre Joseph to Noriko Sunayama and Anna Adahl. His work is rich with raw, spontaneous feeling. www.philippemunda.com
Li Edelkoort, (Trend forecaster)
HISTOIRE D’UN (VRAI) FAUX
«Philippe Munda, plasticien présente son livre Histoire d’un (vrai) faux, édité par Salon du Salon. Un livre qui ressemble à un vrai livre mais qui n’en pas tout à fait un... Philippe Munda joue avec les codes des représentations et son livre ressemble à s’y méprendre à un livre de la nrf.
Ce livre part de la rencontre d’une personne qui un jour a copié un livre d’Aragon, Traité du style, qui en 1979 n’était plus disponible dans le commerce. Gérard Berréby qui depuis est devenu directeur des éditions Allia, s’est dit à l’époque «ce n’est pas juste, c’est un libre formidable, je vais le publier». Il en fait une copie quasi identique, sauf qu’en quatrième de couverture, il y ajoute : « Ici gît Aragon Louis. On n’est pas sûr que ce soit lui » une phrase tirée du livre, Mes inscriptions, Louis Scutenaire, Gallimard, 1945 ...»
Aude Lavigne (Productrice, Les carnets de la création, France Culture)